Nous continuons notre route vers le Sud, destination Ushuaïa. Pour l’hémisphère sud, c’est le début du printemps.

 

Nous quittons la bolivie par la frontière Ollagüe pour le Chili. Commune frontalière perdue sur les hauts plateaux qui regorge de paysages spectaculaires. La route que nous suivons jusqu’à Calama est un plaisir pour les yeux ( env. 198 km). Nous ferons juste un plein d’essence dans cette ville minière et reprenons notre route direction la côte, Autofagasta pour l’achat de pneumatiques. C’est parti pour 217 km, cette route nous dévoile l’envers du décor. Une région désertique et reculée, façonnée par l’extraction minière. Nous passerons à côté de la mine de chuquicamata, mine à ciel ouvert exploitée depuis  1910.

Autofagasta, ville  de 250 000 habitants qui s’étend sur une vingtaine de km, coincée entre la cordillère et la côte pacifique. Elle vie au rythme des activités portuaires et industrielles, liées à l’exploitation minière. Nous profitons de cette escale pour aller voir la main du désert, c’est une sculpture en forme de main géante de 11 mètres de hauteur. Une oeuvre en béton du sculpteur chilien Mario Irarrázabal créée en 1992 et située au sud de la ville d’Antofagasta  à 75 km.

Après un bon bol d’air sur la côte pacifique, retour dans le désert d’Atacama, où à plus de 2400 d’altitude, il y a un village-oasis San Pedro de Atacama avec ses rues sablées et ses maisons couleur terre cuite. Le village n’a rien d’extraordinaire mais il est l’endroit incontournable pour découvrir cette région grandiose aux paysages lunaires, lagunes aux différentes couleurs, volcans, geysers et sa faune andine vigognes, lamas, renards gris, flamants roses……. D’ailleurs, le nombre d’hôtels et d’agence de voyages y est impressionnant. C’est un peu la mecque du tourisme du désert d’Atacama.