Cap vers le sud du Bénin. Nous commençons notre parcours à Ouidah, ancienne cité historique, jadis l’un des principaux ports de la traite négrière. Aujourd’hui, la ville change de visage…

Cap vers le sud du Bénin.
Nous commençons notre parcours à Ouidah, ancienne cité historique, jadis l’un des principaux ports de la traite négrière. Aujourd’hui, la ville change de visage : restaurations, constructions, modernisation… Partout, le pays avance avec la volonté de séduire et de se réinventer.
Mais sur cette côte chargée d’histoire, entre mémoire et renouveau touristique, on espère que le Bénin saura préserver la beauté sauvage de son littoral face à la course au progrès.

Plus à l’est, Cotonou s’impose comme le cœur battant du pays. Sur le boulevard de la Marina, une vaste fresque raconte la vie du Bénin, ses racines et ses espoirs. Un peu plus loin, la statue de l’Amazone rend hommage aux guerrières du Dahomey, symbole de force et de fierté.
A quelques pas, la statue de Bio Guéra, héros de la résistance, rappelle le courage et la dignité du peuple béninois.
Deux monuments puissants, tournés vers l’avenir sans oublier la mémoire.

Nous irons à la découverte de Ganvié, l’un des sites les plus emblématiques du Bénin, sur le lac Nokoué, près de Cotonou. Entre tradition, ingéniosité et beauté aquatique, cette « Venise africaine » fut fondée au XVIIᵉ siècle par le peuple Toffin, cherchant refuge sur les eaux pour échapper aux razzias esclavagistes. Aujourd’hui encore, les habitants vivent dans des maisons sur pilotis, et les pirogues remplacent les voitures. Les marchés flottants animent les canaux, tandis que la pêche rythme le quotidien de ce village unique, suspendu entre ciel et eau.
Nous laissons derrière nous l’agitation de Cotonou pour rejoindre Grand-Popo. Et quelle surprise nous attend ! Ses plages sauvages bordées de cocotiers, son atmosphère paisible… tout contribue à en faire un lieu magique, un vrai coup de cœur. Et que dire de la Bouche du Roi, où la nature, le sable, les cocotiers et les villages de pêcheurs se mêlent harmonieusement le long de cette piste de latérite ? Un décor authentique et inoubliable.
Un retour sur Cotonou s’impose pour poursuivre notre voyage vers le Cap, en Afrique du Sud. Et oui, il est plus facile de récupérer ici les visas pour le Nigeria, le Cameroun et le Congo, directement aux ambassades. Mais avant de quitter ce pays, nous irons à la Rivière Noire, près de Porto-Novo. Un bras d’eau paisible, où ses eaux sombres reflètent la lumière du ciel et la végétation luxuriante qui l’entoure, dominée par d’imposants palmiers raphias. Un décor sauvage, presque irréel, et une nature encore préservée. Nous irons également à la rencontre des artisans qui, autour de cette rivière, fabriquent encore des tam-tams à la main, sans aucune machine, ainsi que des villageois qui perpétuent les traditions locales.
Ce pays restera une très belle découverte : paysages et plages magnifiques, attaché à ses traditions culturelles, mais surtout — il faut le signaler — un pays soucieux de la propreté, ce qui est rare en Afrique de l’Ouest.

























