Auteur/autrice : Didier - Nelly

Nous venons de passer 3 mois en Equateur (durée du visa) et nous sommes tombés sous le charme de ce pays. Très peu fréquenté par les touristes, l’Equateur est un concentré de paysages d’Amérique latine.

Jungle Amazonienne, Hauts Plateaux Andins, Villages Coloniaux, sa capitale Quito, ses Magnifiques Plages sans oublier les Iles Galapagos.

Un peuple chaleureux. Des traditions indigènes  encore très présentes dans certaines régions où l’on voit les femmes comme les hommes en costumes traditionnels.

Durant les 3 mois passés ici, nous avons parcouru environ 5000 kilomètres en empruntant les routes secondaires et les pistes. Ce ne fut que du plaisir, grâce aux très belles rencontres que nous y avons fait. Merci les amis.

Malgré une saison des pluies un peu plus longue que prévu, nous n’avons pas trop souffert des intempéries. Un peu de froid en altitude 4500 mètres, de la chaleur humide en Amazonie et sèche sur la côte.

Un charmant pays encore authentique à visiter quelque soit le moyen de locomotion, à pied, en bus, en voiture ou à moto. Pour les motards un véritable terrain de jeu (off-road ou route). N’hésitez pas, vous ne pouvez pas être déçu.

Nous quittons Quito et encore merci à nos amis Sylvain et Court pour leur hospitalité. Direction la côte pacifique à la recherche de la chaleur. Mais avant, 400 km de pistes et de routes secondaires nous attendent. La saison des pluies n’est pas fini, cela veut dire chemins boueux et glissants. C’est en demandant notre direction sur une piste que notre bon samaritain sur sa moto va nous faire découvrir son environnement, champs de Cacaos, de bananiers et de palmiers à huile. Pas facile de rouler chargés sur ces petits chemins, après quelques difficultés nous voilà chez lui en train de savourer une noix de coco. Merci Amigo pour ce partage. Sur notre chemin, nous aurons l’occasion de découvrir une fabrique de ficelle de bananier. C’est une fibre végétale très résistante. Dans tout le pays où il y a des plantations de Cacao, les paysans utilisent le bas côté de la route pour faire sécher les fèves en profitant de la chaleur du goudron.

Maintenant il est temps de découvrir la côte pacifique ou vivent les peuples Awa, Chachi, Epera, Tsa’chila et les afro-équatoriens. 1ère étape, Las Penas au nord près de la frontière Colombienne. Petit village de pêcheurs paisible. Nous découvrons une vaste plage de 2 km environ, magnifique. les villageois vivent au rythme de la pêche aux crevettes. Tous les jours, dans l’attente de l’arrivée des bateaux, femmes et enfants ramassent des coquillages sur la plage. Au retour des pêcheurs, toute la famille vient aider pour trier et décortiquer les crevettes. N’oublions pas que l’Equateur est le premier producteur et exportateur de crevettes au monde. Toute fois nous préférons manger les crevettes pêchées en mer que celles d’élevage qui sont nourries à la farine de poissons.

Nous continuons en longent la côte qui nous offres des paysages sauvages et variés. Mise à part la plage, la côte propose de belle découverte. La région où l’on fabrique le chapeau panama à Montecristi. Pour les amoureux des oiseaux, l’île Plata surnommée la petite Galapagos en n’ai le paradis. Le départ se fait de Puerto Lopez, 2 heures de bateau et si vous visitez cette île  de juin à septembre, vous pourrez voir aussi des baleines à bosses.

Cette partie de la côte nous aura comblée. Machalilla, son village de pêcheurs authentique, son parc national. Puerto Lopez, petite station balnéaire avec aussi son village de pêcheurs, son malecon et le départ pour les excursions sur l’île plata. Mais nous souhaitions terminer notre séjour par un coup de coeur.

C’est Olon petit village très tranquille. La plage est incroyable, sable fin, certainement l’une des plus belles plages du pays. L’endroit idéal pour terminer notre visite de la côte équatorienne.

Nous voilà de retour à Quito pour quelques jours, chez nos amis Sylvain et Court qui sont les fondateurs de l’agence ECUARDOR FREEDOM bike rental Equateur. Ils peuvent vous organiser le voyage de vos rêves. Circuits guidés ou auto guidés, avec leur parc de 58 motos de différentes marques, BMW, Honda, Suzuki, Husqvarna, Aprilla, Yamaha, Triumph, Moto Guzzi, SWM… très bien entretenues par leurs propres mécaniciens. Ils peuvent satisfaire tous les motards, du débutant au chevronné. N’hésitez pas aller voir leur site https://freedombikerental.com/en/. Pour les voyageurs à moto, ils offrent aussi un service mécanique, la vente de pneus « Motoz » ainsi que la garde des motos. Une Super Equipe.

Maintenant que nos motos sont en gardiennage et en toute sécurité chez Ecuador Freedom bike rental, nous pouvons prendre l’avion pour Les GALAPAGOS. Et nous voilà 2 heures plus tard sur l’île principal Santa Cruz.

Vivons nos rêves, ces mots sont devenus une réalité pour les îles Galapagos comme notre voyage à moto.

A environ 1000 km de la côte continentale équatorienne, l’archipel doit sa célébrité à Charles Darwin qui y séjourna en 1835 et fit de leur faune singulière la pierre d’angle de sa théorie sur « L’origine des espèces par voie de sélection naturelle ». Classé « Patrimoine Naturel de l’Humanité » par l’Unesco en 1979.

Un bouillon de vie sur terre comme sous l’eau. Sur terre, les îles regorgent de magnifiques paysages : décors aux roches volcaniques noires et végétation luxuriante. Sous l’eau une biosphère marine d’une diversité et densité incroyables. L’isolement de ces îles en font un archipel particulier.

SANTA CRUZ – Nous arrivons par l’aéroport principal sur l’île de baltra, au nord de Santa Cruz, après avoir traversé le  canal d’Itabaca, direction Puerto Ayora en bus. C’est la ville la plus grande et la plus animée des Galapagos. Les premiers animaux  que nous voyons,  sont les iguanes. Ils sont partout, dans les rues, sur les plages, dans les sentiers. On en trouve autant dans l’eau que sur terre. On y croise aussi des Pélicans et des lions de mer, le long du port et au marché aux poissons. Un endroit incontournable et atypique. Nous visiterons la station Charles Darwin, centre de recherche et station scientifique, ayant comme mission, entre autres, de protéger les tortues géantes terrestres présentes sur le territoire. Il y a de très belles plages de sables fin et de grosses roches volcaniques où se cachent de nombreux crabes d’un rouge flamboyant. Sans oublier la faille impressionnante « Las Grietas ». On n’y accède par un sentier qui vous emmène sur un terrain aride et parsemé de cactus endémiques. Le paysage et la vue sur la mer sont éblouissants. Puis, nous irons voir l’un des écosystèmes sous-marins les plus riches au monde.

ISABELA – Authentique, sauvage,  très différente de sa voisine. Des plages de sable fin à perte de vue. Tunnel de lave. Une faune très riche, des tortues géantes en liberté, des flamants roses, iguanes, lions de mer, etc….. De très belles balades dont celle pour voir le cratère du volcan Sierra Negra, le deuxième plus grand au monde.

Ce voyage dans l’archipel restera pour nous, un moment très fort car la faune comme la flore sont d’une richesse incroyable. Un paradis mais pour combien de temps encore !!!!!

Nous continuons notre route vers Ambato où nous sommes invités chez Jackson Zamora, motard, photographe, baroudeur. Nous posons nos sacs quelques jours pour visiter la région.

Notre première visite sera pour le géant, le volcan Chimborazo, qui culmine à 6263 m, le plus haut des Andes équatoriennes, il est aussi défini comme le plus haut du globe. Les paysages à plus de 4000 mètres sont magnifiques, nous croiserons beaucoup de vigognes en liberté et nous aurons la chance d’admirer le géant entre deux éclaircies.

Il y a en Equateur un cratère volcanique d’une rare splendeur ! c’est l’un des plus beaux paysages de ce pays. le volcan Quilotoa qui culmine à 3914 mètres. Les couleurs de sa lagune changent en fonction du temps et de l’heure avec des nuances de vert émeraude et de bleu. Nous décidons de faire la randonnée jusqu’au bord du lac. La descente sur un terrain escarpé et sablonneux prend environ 30 minutes mais le plus difficile surtout à haute altitude est de remonter. Il nous faudra un peu plus d’une heure.

Nous arriverons à Banos de Agua Santos via Banos-Las Antenas-Patate, cette route très pentue est un impressionnant zigzag construit à flanc de montagne, surtout les 6 derniers kilomètres mais avec d’excellents points de vue magnifiques sur la vallée. C’est l’une des villes les plus touristiques de l’Equateur, réputée pour ses eaux thermales et ses splendides paysages qui entourent la ville, cascades, jungle, volcans et reliefs montagneux. L’occasion pour nous de faire la route des cascades. Elle longe plusieurs belles cascades dont la plus importante qui clôt cette route : Le Pailon Del Diablo. Bruit et fureur résument cette impressionnante chute d’eau accessible après 20 minutes de marche. Un escalier permet de s’approcher du bassin pour admirer la force de l’eau. Vraiment très spectaculaire.

Après le froid et l’altitude direction la chaleur et l’humidité, Puerto Misahualli, petit village très tranquille qui est le plus proche de la jungle amazonienne. Malgré l’exploitation pétrolière dans la région qui a détruit quasiment tous les paysages naturels, elle conserve encore une bonne partie de son écosystème. Nous irons à la découverte des villages à moto autour de Misahualli car les visites organisés par les agences, nous n’adhérons pas vraiment. Mais plusieurs activités touristiques sont proposées comme la randonnée, la visite de communautés autochtones, qui ne sont en aucun cas naturelles ….

Ce n’est pas un poisson d’Avril. Le 1 avril 2022, nous arrivons en Equateur par la frontière Rumichaca et bientôt 3 ans que nous sommes sur la route. Le 9 avril 2019, nous décidons de passer à autre chose, on n’oublie tout, confort, travail, etc….. et nous partons vivre notre rêve « Voyager sans limite de temps ». Cette vie de nomade qui est notre quotidien maintenant est certainement la meilleure décision que nous n’ayons jamais prise sans regret. Certains dirons, vous avez de la chance. Oui et Non, il faut franchir le pas. Toujours cette envie de découvrir notre planète, la découverte des gens et leur culture. Mais jamais nous n’aurions pu imaginer, tous ces moments partagés avec les nombreuses personnes qui nous ont accueillis chaleureusement dans leur univers (merci à tous, vous voyagez avec nous). Notre planète est incroyablement belle avec des gens incroyables, malgré un monde de plus en plus cruel.

Equateur nous voilà. C’est le premier pays que nous n’avons jamais visité. Et nos premières impression, c’est une merveilleuse découverte.

Passage à la frontière très facile, rien à payer, aucun enregistrement avant sur  le site gouvernemental comme dans les autres pays, ni besoin de présenter une preuve de vaccination, le Rêve. Pour la douane (concernant le permis de circulation des motos),  ok toujours un peu long mais encore une fois, nous n’avons pas dû ouvrir les bagages. Mais attention, le douanier avec un grand sourire te dit  » tu as une autorisation pour la moto de 3 mois, si tu dépasses, cela de coûte 450 dollars d’amende par jours dépassés » Merci Mr le douanier pour l’info.

Pour nos premiers tours de roue, nous prenons une route en pavée avec une partie très difficile qui longe la réserve écologique El Angel (avec un col à + de 3000 mètres, bref il fait froid). Pour Nelly c’est pas facile, elle grogne, elle peste tout va bien, c’est normal. Nous arriverons à Otavalo avec des températures un peu fraîche. Et oui  c’est fini les températures chaudes, nous sommes en altitude……

Otavalo, perchée à 2500 m d’altitude, ne nous laisse pas indifférent. Le look des habitants est indéniablement différent de la Colombie. Femmes, hommes, jeunes, anciens portent une longue tresse et une bonne moitié de la population est habillée en habits traditionnels, ils ont la peau tannée et fier de leur culture. Nous découvrons sont marché sur la « place del Ponchos » qui reste  essentiellement touristique. L’avantage dès petites villes, c’est que la nature n’est jamais bien loin. Visite de la laguna de Cuicocha, la cascade de Peguché et une petite virée autour de la ville.

Direction Quito, la capitale classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1978. Nous sommes charmés par le vieux Quito, l’ambiance est étonnamment zen. Le centre ville est un superbe ensemble architectural. Bâtiments anciens colorés et églises magnifiquement décorées. C’est un vrai plaisir de déambuler dans ces rues. Mais si vous voulez voir une vue magnifique de la ville. Il faut aller à la basilique et monter au sommet de l’une des tours et vous découvrir la ville. C’est tout simplement magnifique.

Et maintenant direction La Mitad del Mundo (le milieu du monde). C’est un des sites les plus visitées de la ville et un des plus emblématiques de l’Equateur.

Nous quittons le brouahaha de la ville et sa circulation intense pour nous retrouver dans la montagne à Machachi. Nous découvrirons le marché du dimanche ou une foule hétéroclite de paysans descend des montagnes et des villages reculés pour y vendre leur récoltes. Et nous irons voir le volcan cotopaxi qui est tout près  pour profiter des paysages grandioses et arides  aux alentours.